Dans le cadre de notre récent partenariat avec le Conference Board du Canada, nous avons le plaisir de présenter la rétroaction fiable suivante de son indice des dépenses de consommation (IDC) qui est alimenté par les services de données de Moneris. La combinaison de nos données de pointe sur les dépenses de consommation qui proviennent des activités aux points de vente et de l’expertise du Conference Board du Canada fournit une perspective canadienne sur les tendances économiques.
Moins d’intérêts, plus d’emplettes du temps des Fêtes
- L’indice des dépenses de consommation (IDC) s’est établi en moyenne à 115,4 points au quatrième trimestre de 2024, une légère amélioration de 1,1 point par rapport à l’année précédente.
- Sur une base mensuelle, l’IDC a commencé le trimestre en s’élevant à 114,4 points en octobre (0,5 point de plus qu’en septembre), puis il a grimpé à 117,5 points en novembre pour terminer en décembre à 114,2 points.
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Au quatrième trimestre, la Banque du Canada a annoncé deux réductions de 50 points de base qui ont abaissé son taux directeur à 3,25 %. Dans ses délibérations, la Banque a souligné que des signes encourageants montraient que les mesures de politique monétaire précédentes avaient commencé à améliorer la consommation des ménages.
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La réduction supplémentaire de 100 points de base au quatrième trimestre contribuera à stimuler davantage la consommation des ménages, surtout en ce qui a trait aux achats sensibles aux taux d’intérêt comme les biens durables. Il convient de noter que les effets de la politique monétaire prennent du temps à se concrétiser et à se répandre dans l’économie, ce qui signifie que les baisses passées amélioreront les dépenses à court terme, mais qu’il faudra attendre jusqu’à plus tard cette année pour que les effets des réductions du trimestre actuel se fassent sentir.
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La croissance des prix à la consommation a ralenti, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’étant établi en moyenne à 1,9 % en glissement annuel au quatrième trimestre. Comparativement à la même période l’an dernier, les prix de l’essence ont diminué en octobre et en novembre, mais ils ont remonté en décembre par suite de l’effet de glissement annuel. La croissance des frais de logement continue de reculer en raison de la baisse des taux d’intérêt, mais elle demeure élevée.
- Le temps des Fêtes aidant, on s’attend à ce que l’IDC augmente au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent. En novembre, l’IDC était légèrement supérieur à son niveau de l’an dernier à pareille date, tandis qu’en décembre, il était légèrement inférieur. Ce résultat reflète une tendance croissante chez les consommateurs, qui font leurs achats des Fêtes en novembre plutôt qu’en décembre afin de profiter des aubaines du Vendredi fou.
Principales constatations
La baisse de l’inflation au quatrième trimestre est artificielle.
L’inflation au dernier trimestre de 2024 a été inférieure en moyenne, grâce en partie à son taux de 1,8 % en glissement annuel enregistré en décembre. Ce recul est partiellement attribuable au congé de TPS/TVH du gouvernement fédéral, qui est entré en vigueur le 14 décembre et a réduit les prix de nombreux produits et services. Ce congé fiscal a également entraîné un repli des dépenses nominales durant les deux dernières semaines de décembre, mais celui-ci a été contrebalancé en partie par la hausse des dépenses engendrée par les prix réduits. Lorsque la TPS/TVH sera rétablie après les Fêtes, à la mi-février, l’inflation et les dépenses totales remonteront légèrement.
Le taux de chômage a augmenté, mais les consommateurs avaient plus d’argent à dépenser.
Au quatrième trimestre, le taux de chômage s’est hissé à 6,6 % contre 6,5 % au troisième trimestre. Cette évolution à la hausse, toutefois, a découlé d’une croissance de la population active, le nombre d’emplois ayant augmenté d’environ 155 000 de septembre à décembre. Ces gains ont été suffisants pour faire croître les ventes au détail de 0,4 %, selon les estimations, pendant le trimestre, puisque la hausse de l’emploi total signifie qu’il y avait plus d’argent disponible au total pour les dépenses.
À terme, l’activité d’embauche devrait s’intensifier, ce qui contribuera à favoriser la progression des dépenses. En 2025, nous prévoyons que le revenu disponible augmentera de 2,9 % et les ventes au détail, de 2,5 %, stimulant ainsi l’IDC.
On ne sait pas encore très bien l’incidence qu’aura la présidence de Trump sur l’IDC.
Au cours de 2025, l’IDC pourrait être propulsé à la hausse sous l’impulsion de différentes facteurs. Dans un premier temps, l’imposition de tarifs douaniers sur les produits canadiens importés aux États-Unis entraînerait une dépréciation du huard et une augmentation des prix pour les consommateurs canadiens. Cette situation pourrait conduire à une hausse de l’IDC; toutefois, la faiblesse générale de l’économie et la tendance des consommateurs à acheter des produits canadiens plutôt qu’américains contrebalanceraient, en partie, les pressions supplémentaires sur les prix. Les dépenses pourraient aussi ralentir davantage si la Banque du Canada décidait de suspendre ou d’inverser son cycle de réduction des taux pour juguler toute hausse de l’inflation causée par les tarifs douaniers.
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